![]() L'épilepsie de Dostoïevski , a selon ses propres dires, débutée lors d'une nuit de pâques durant son exil (pour avoir eu des contacts avec des cercles révolutionnaires l'auteur a été condamné à mort, mais peu avant l'exécution du jugement, il a eu droit a une clémence soit à quatre années d'exil en Sibérie. II était alors âgé de 30 ans environ. |
Sa maladie se déroulait de manière dramatique avec des crises de type grand mal: "Il bégaya un court instant, comme s'il cherchait ses mots et ouvrit sa bouche. [...] Soudainement de sa bouche béante sortait un long cri étrange et il tombait inconscient à terre. [...] Son corps se tournait et tressaillait sous l'effet des spasmes [...] à l'encoignure des lèvres de la mousse était visible." II est fort probable que ces crises soient des crises focales avec une généralisation secondaire; Dostoïevski avait en effet avant ses crises une aura prolongée qui évoquait le bonheur. |
![]() Ces sentiments euphoriques, Dostoïevski les décrit d'une manière très détaillée dans son personnage du prince Myschkin, ce qui laisse à penser à une figure autobiographique. |
Sans aucun doute la perception de sa propre épilepsie a fortement marquée l'écrivain; son oeuvre a été énormément influencée par cette dernière, et on pourrait même dire que "sans l'épilepsie de Dostoïevski, la littérature du 19ème siècle aurait sans doute été moins riche." ![]() |